Déjà à l’ère préhistorique, nos ancêtres avaient compris que la peau des animaux qu’ils chassaient pouvait être transformée pour leur offrir chaleur et protection contre les éléments et les prédateurs. Le cuir est donc l’une des premières formes de recyclage connues dans l’histoire de l’humanité.

Aujourd’hui, le cuir reste une matière noble et vivante, issue d’un savoir-faire millénaire : le tannage. Ce processus consiste à transformer une peau animale, naturellement putrescible, en une matière imputrescible, résistante et durable : le cuir.

🪄 Ce sont les tanneurs(pour les cuirs de grande taille) et les mégissiers(pour les peaux plus petites) qui assurent cette
métamorphose, perpétuant un artisanat exigeant et précis.

L’origine animale du cuir soulève de nombreuses critiques. Pourtant, il est essentiel de rappeler que le cuir n’est pas la cause de l’abattage des animaux : il est le résidu naturel des industries agroalimentaires de la viande et du lait.

Autrement dit :

• Sans élevage, il n’y aurait pas de peaux.
• À l’inverse, sans filière cuir, ces peaux deviendraient des déchets supplémentaires à traiter par enfouissement ou incinération, avec un lourd impact écologique.

Face à une consommation mondiale de plus de 300 millions de tonnes de viande chaque année, valoriser les peaux est, plus qu’une logique, une nécessité écologique.

Le cuir, en plus d’être le fruit d’une revalorisation d’un déchet organique existant, possède des
propriétés naturelles uniques :

• Il est résistant à l’eau et à la chaleur
• Le cuir est un incroyable isolant thermique
• Respirant, il laisse passer la vapeur d’eau (et donc la sueur)
• Polyvalent, il peut être rendu déperlant, lavable, imprimable, extensible…
• Il est durable, puisqu’il se patine avec le temps

💡 Une étude menée par l’institut FILK (Allemagne) a démontré qu’aucune alternative ne présente les mêmes qualités d’usage que le cuir. Ainsi, choisir un cuir véritable, c’est faire le choix du bon sens, de la durabilité et du respect des matières.

Ces termes entretiennent volontairement la confusion. Ils désignent des matières synthétiques, parfois enrichies de résidus végétaux, mais qui contiennent du plastique.

 ❌ Les alternatives dites “végans” sont souvent trompeuses sur leur impact environnemental. Non biodégradables, ces matières sont souvent moins écoresponsables qu’elles ne le prétendent.

Il s’agit de chutes de cuir broyées puis agglomérées avec des composants chimiques comme le caoutchouc ou le latex. Cela donne une matière ultra transformée, qui n’a ni la noblesse ni la souplesse du cuir d’origine.

Ce textile est conçu pour reproduire l’apparence visuelle du cuir. Il peut être fabriqué à partir de fibres synthétiques issues de la pétrochimie, de fibres végétales ou encore de matériaux recyclés.

L’un des exemples les plus emblématiques est le Skaï®, une marque allemande déposée dans les années 1960.

Le cuir ressourcé, dit aussi cuir upcyclé ou cuir revalorisé, désigne un cuir véritable auquel nous offrons une seconde vie. Chez Bandit Manchot, nous ne travaillons que du cuir provenant des stocks dormants de grandes maisons de maroquinerie française.

Mis de côté pour des raisons esthétiques ou de production, ces cuirs d’exception seraient voués à l’oubli ou à la destruction. Nous choisissons de les transformer en des accessoires durables et originaux.

Depuis 2010, Bandit Manchot fait du cuir ressourcé sa signature. Animée par la créativité et la sensibilité de ses trois fondatrices, la marque transforme le cuir ressourcé en portefeuilles, sacs et accessoires, 100 % fabriqués en France.

Chaque pièce Bandit Manchot est unique et raconte une histoire singulière de transformation et de transmission.